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Le séminaire a lieu les vendredis,
de 10:30 à 12:00,
salle 016, rez-de chaussée du
bâtiment 22, Campus de Beaulieu
Octobre 2007
Vendredi 12 octobre Patrick Sole (INRIA, Sophia Antipolis) Codes sur GR(4,2)
Résumé : Ceci est la suite de l'exposé du 25 janvier 2007 (pdf)
Vendredi 19 octobre (reporté)
Bruno Salvy (INRIA Rocquencourt) Équations différentielles pour les séries algébriques
Résumé : Le
calcul des coefficients des séries algébriques (c'est-à-dire solutions
de polynômes en deux variables) est important pour l'énumération des
langages context-free et pour leur génération aléatoire. Une méthode
classique repose sur l'utilisation d'équations différentielles
linéaires. Nous présentons cette méthode et ses avantages du point de
vue de la complexité. Nous montrons ensuite qu'il est possible
d'améliorer l'efficacité de cette méthode en recherchant une équation
différentielle d'ordre élevé, mais avec des coefficients de degré
modéré. Nous en déduisons un algorithme plus efficace que ses
prédécesseurs, s'étant affranchi du poids de trop nombreuses
singularités apparentes. Il s'agit d'un travail en commun avec Alin Bostan, Frédéric Chyzak, Grégoire Lecerf et Éric Schost.
Janvier 2008
Vendredi 18 janvier Philippe Gaborit (Université Limoges) Utilisation des codes quasi-cycliques pour les cryptosystèmes basés sur les codes correcteurs d'erreurs.
Résumé: Un
des problemes principaux pour le developpement des systemes a cle
publique basés sur les codes correcteurs d'erreurs est la trop grosse
taille des clés publiques. Dans cet exposé nous présentons une méthode
pour diminuer la taille des cryptosystèmes basés sur les codes
correcteurs comme les schémas de MEliece et de Niederreiter. L'idée
principale est d'utiliser des descriptions plus compactes de matrices a
base de codes quasi-cycliques. On montrera comment ce point de vue
permet de reduire la taille des clés dans certains systemes de
chiffrement basés sur les codes jusqu'a quelques dizaines de kilobits
plutot que des centaines de kilobits ou encore à quelques centaines de
bits pour des schemas d'authentification. On montrera aussi dans ce
cadre comment les codes quasi-cycliques font mieux que les codes
aleatoires et permettent d'obtenir des codes meilleurs asymptotiquement
que la borne de Gilbert-Varshamov et qui peuvent etre utilisés pour de
tels systemes.
Vendredi 25 janvier Dimitri Grigoryev (IRMAR) Complexité de communication probabiliste sur le corps réel.
Résumé: La
complexité de communication compte le nombre d'échanges des
informations entre deux (ou plus) parties en ignorant leurs calculs
propres. La
complexité de communication dans le modèle de calculs discrets est bien
étudiée. On introduit des protocoles de communication dans le modèle de
calculs avec polynômes réels et obtient des bornes inférieures sur la complexité de communication (déterministe et probabiliste), en particulier pour le problème du sac-à-dos.
Février 2008
Vendredi 22 février 2008 Frédéric Chyzak (INRIA Rocquencourt) Multiples communs d'opérateurs linéaires différentiels et à différences.
Résumé. Le
calcul du plus petit commun multiple de plus de deux opérateurs
linéaires, différentiels ou à différences, intervient dans des
problèmes comme l'extraction de sous-séries de séries multi-sommables,
en théorie de la resommation, ou pour la sommation symbolique de
fonctions rationnelles. Hormis
dans ces quelques cas où les opérateurs dont on considère le p.p.c.m.
sont très structurés, le p.p.c.m. d'opérateurs linéaires généraux ne
semble avoir été étudié que dans le cas restreint de deux opérateurs,
par une généralisation de la méthode des sous-résultants. Par
ailleurs, van der Hoeven a montré en 2000 comment le produit
d'opérateurs différentiels linéaires généraux (en caractéristique
nulle) se ramène au produit de matrices. Tout
récemment, Bostan, Chyzak et Le Roux ont même montré l'équivalence des
deux problèmes en complexité (toujours en caractéristique nulle). Il
devient ainsi tout naturel, à l'imitation du cas commutatif, de prendre
pour étalon le coût du produit de matrices et d'essayer d'y ramener
d'autres problèmes de l'algorithmique des opérateurs linéaires. Dans
cette double perspective, nous nous intéressons ici aux calculs en
bonne complexité de multiples communs d'opérateurs à coefficients
polynomiaux généraux. Il apparaît tout d'abord que le calcul de p.p.c.m. itérés est une mauvaise approche. Nous
développons ensuite une première reformulation linéaire du problème
donnant une borne précise sur le degré des coefficients du p.p.c.m. en
fonction des degrés des entrées. Cette borne permet l'analyse de plusieurs algorithmes, existants ou nouveaux, pour le calcul du p.p.c.m. Une
meilleure complexité est obtenue en relâchant la contrainte de
minimalité du p.p.c.m. : une nouvelle reformulation linéaire montre
qu'il existe des multiples communs de taille bien moindre que celle du
p.p.c.m. En
en calculant deux en bonne complexité, puis en en prenant un p.g.c.d.,
on obtient un bon algorithme pour le calcul du p.p.c.m.
(Travail en cours avec A. Bostan, Z. Li et B. Salvy.)
Mars 2008
Vendredi 7 mars 2008 Guillaume Moroz (LIP6) Décomposition régulière d'un idéal polynomial.
Vendredi 14 mars 2008 Lionel Chaussade (IRMAR) Codes tordus dont le rang ou la distance minimale est prescrite.
Résumé Nous
étudierons le lien entre les équations aux différences sur un corps
fini et les polynômes tordus. Cette analogie donnera une méthode pour
engendrer des theta-codes dont on pourra contrôler le corps de
définition et la distance rang. Une approche différente nous permettra
de générer des codes BCH tordus dont la distance minimale sera
prescrite.
Avril 2008
Vendredi 4 avril 2008 Alain Couvreur (Université de Toulouse) Construction de codes différentiels sur des surfaces algébriques
Résumé: La
première partie de cet exposé consistera en une présentation de la
théorie des codes correcteurs construits à partir de courbes
algébriques. On distingue dans cette théorie deux types de
constructions respectivement appelées fonctionnelle et différentielle.
Les relations d'orthogonalité entre ces deux types de codes sont à la
base de nombreux algorithmes de décodage. Dans une seconde partie
nous nous intéresserons aux codes construits à partir de surfaces.
Cette théorie, moins développée que la précédente, ne porte à l'heure
actuelle que sur des codes de type fonctionnels. Nous proposerons une
généralisation de la construction différentielle puis étudierons les
propriétés de ces nouveaux codes ainsi que leurs relations avec les
codes fonctionnels. Nous terminerons sur les perspectives de décodage
qu'ouvre une telle construction.
Vendredi 11 avril 2008 Markus Schweighofer (IRMAR) Problème des moments tronqué et bases de Gröbner
Résumé: Curto
et Fialkow ont démontré en 1996 un critère suffisant pour qu'une
famille de nombres réels soit la famille des moments d'une mesure
jusqu'à un certain ordre. Cette contribution au problème des moments
tronqué est aujourd'hui importante pour l'optimisation globale des
polynômes. La partie ardue de la preuve consiste à prolonger la famille
des moments au fur et à mesure tout en préservant la validité du
critère. Nous avons récemment observé que cette étape de la preuve
auparavant très calculatoire peut être effectuée et mieux comprise avec
les bases de Gröbner.
Vendredi 18 avril 2008, deux exposés Colas Bardavid (IRMAR) à 10h15 Réalisation différentielle d'extensions galoisiennes.
M'hamed El Kahoui (Université Cadi Ayyad, Marrakech) à 11h30 Topologie des courbes en dimension trois.
Mai 2008
Vendredi 2 mai 2008 Delphine Boucher (IRMAR) Codes sur les anneaux de polynômes tordus
Résumé : Les
codes cycliques sur un corps fini sont obtenus à partir des idéaux d'un
anneau quotient de l'anneau des polynômes. Dans cet exposé, on montre
comment on peut généraliser cette approche en utilisant des anneaux de
polynômes tordus (anneaux de Ore). Ces codes correspondent à des idéaux
à gauche d'anneaux quotients de l'anneau des polynômes tordus. On
abordera quelques-unes de leurs propriétés : dualité , constructions de
codes auto-duaux en utilisant les bases de Groebner; décodage, première
adaptation des codes type BCH; généralisation des codes tordus en
utilisant des anneaux de Galois au lieu de corps finis pour les
coefficients des polynômes. Ce travail a été réalisé avec W. Geiselmann
et F. Ulmer ainsi qu'avec P. Solé et F. Ulmer (pour les anneaux de
Galois). Il a fait l'objet d'études récentes (L. Chaussade, P. Loidreau
et F. Ulmer sur les codes tordus de distances ou rangs prescrits).
Vendredi 16 mai Thierry Berger (Xlim, Université de Limoges) Quelques résultats autour de la métrique rang et des codes de Gabidulin.
Vendredi 30 mai Guy Casale (IRMAR)Une preuve du théorème de Morales-Ramis-Simo à l'aide de la théorie de Malgrange.Juin 2008
Vendredi 13 juin Nicolas Le Roux (INRIA Rocquencourt) Produit d'opérateurs linéaires différentiels par évaluation et interpolation. Résumé
: Joris van der Hoeven a montré en 2002 que le produit d'opérateurs
différentiels (en caractéristique nulle) peut se ramener à un nombre
constant de produits de matrices par un algorithme
d'évaluation-interpolation. Il a de plus posé la question suivante :Peut-on réduire un produit de matrices à un nombre constant d'opérateurs différentiels?Dans cet exposé, je répondrai positivement à la question sous réserve que les ordres et degrés sont de taille comparable. J'expliquerai
ensuite comment réduire le nombre de produits de matrices, grâce à un
nouvel algorithme d'évaluation-interpolation plus direct.Je discuterai enfin de l'optimalité d'une telle approche par évaluation-interpolation dans d'autres situations :- cas où les ordres et degrés sont de taille déséquilibrée ;- cas où les opérateurs sont creux.- en petite caractéristique ;(Travail en collaboration avec Alin Bostan et Frédéric Chyzak) | | |
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