Le séminaire a lieu les vendredis,
de 10:30 à 12:00,
salle 016, rez-de chaussée du
bâtiment 22, Campus de Beaulieu
Septembre 2006
Vendredi 15 Septembre
Thierry Van Effelterre (GlaxoSmithKline Biologicals, Rixensart, Belgique)
Modélisation des épidémies et de leur contrôle
Résumé : Les modèles mathématiques de la transmission de maladies
infectieuses permettent d’évaluer qualitativement et
quantitativement l’évolution de telles maladies dans une
population. Ces modèles sont de grande utilité afin
d’évaluer l’impact de stratégies de
contrôle telles que la vaccination. Cet exposé
présentera les concepts de base de ces modèles et sera
illustré par des exemples d’applications. La
résolution de systèmes polynomiaux est un
élément important de ces modèles et
l’utilisation des méthodes numériques et formelles
sera abordé.
Octobre 2006
Vendredi 13 octobre à 15 heures
Ali Ayad (IRMAR)
Soutenance de thèse :
Complexité de résolution de systèmes algébriques paramétrés.
Résumé : On présente trois algorithmes dans cette thèse: Le
premier algorithme résout des systèmes polynomiaux
homogènes et paramétrés zéro-dimensionnels
avec un temps simplement exponentiel en le nombre n des inconnus, cet
algorithme décompose l'espace des paramètres en un nombre
fini d'ensembles constructibles et calcule le nombre fini de
solutions par des représentations rationnelles
paramétriques uniformes sur chaque ensemble constructible. Le
deuxième algorithme factorise absolument de polynômes
multivariés paramétrés avec un temps
simplement exponentiel en n et en la borne supérieure d de
degrés de polynômes à factoriser. Le
troisième algorithme décompose les variétés
algébriques définies par de systèmes
algébriques paramétrés de dimensions positives en
composantes absolument irréductibles d'une manière
uniforme sur les valeurs des paramètres. La complexité de
cet algorithme est doublement exponentielle en n. D’autre part,
la borne inférieure du problème de résolution de
systèmes algébriques paramétrés est
doublement exponentielle en n.
Novembre 2006
Vendredi 17 novembre
Jean-Claude Carlach (France-Télécom R&D)
Les codes Treillis-LDPC
Vendredi 24 novembre
Colas Bardavid (IRMAR)
Théorie de Galois différentielle inverse : au delà du cas connexe.
Résumé : Il s'agit d'une présentation du papier "On
the Constructive Inverse Problem in Differential Galois Theory" de
Cook, Mitschi, Singer (Communication in Algebra, 2005).
Décembre 2006
Vendredi 8 décembre
Cédric Faure (INRIA)
"Protocoles cryptographiques utilisant les codes correcteurs d'erreurs"
Résumé
: Cet exposé a pour but de présenter de façon
très générale la théorie des codes
correcteurs, et son utilisation en cryptologie. Nous exposerons les
résultats fondamentaux obtenus dans le domaine, ainsi que les
problématiques du sujet, telles qu'elles sont abordées
par la communauté informatique.
Janvier 2007
Vendredi 19 janvier
Antoine Chambert-Loir (IRMAR)
Compter (rapidement) le nombre de solutions d'équations dans les corps finis.
Vendredi 25 janvier, exceptionnellement à 10h15
Patrick Sole (INRIA, Sophia Antipolis)
Four applications of Z_4-codes (résumé)
Lundi 29 janvier - Vendredi 2 février
Journées Nationales de Calcul Formel (CIRM).
Février 2007
Vendredi 16 février Saugata Basu (Georgia Tech) Combinatorial Complexity in O-minimal Geometry
Résumé
: In this talk I will state some tight bounds on the combinatorial and
topological complexity of sets defined in terms of $n$ definable sets
belonging to some fixed definable family of sets in an o-minimal
structure. This generalizes the combinatorial parts of similar bounds
known in the case of semi-algebraic and semi-Pfaffian sets, and as a
result increases the applicability of results on combinatorial
and topological complexity of arrangements studied in discrete and
computational geometry. As a sample application, we extend a
Ramsey-type theorem due to Alon et al., originally proved for
semi-algebraic sets of fixed description complexity to this more
general setting.
Mars 2007
Vendredi 9 mars Alexei Tsygvintsev (UMPA-ENS Lyon) L'étude de groupes de monodromie dans les problèmes de mécanique.
Résumé
: Les problèmes de mécanique (le problème des trois corps, l'équation
de rattleback etc) nous conduisent à des exemples non triviaux de
systèmes fuchsiens. La question suivante apparaît souvent dans
l'étude de leur intégrabilité. On se donne une équation
différentielle linéaire d'ordre supérieur à deux qui contient des
paramètres et dont toutes les singularités sont régulières.
Nous considérons le groupe de monodromie $G$ associé. Comment
reconnaître des valeurs de paramètres pour lequels $G$
possède un invariant rationnel ou polynomial ? En général ce problème
n'est pas algorithmiquement résoluble. Néanmoins,
dans les cas mécaniques, normalement très riches de symétries,
cette question peut être abordée. Dans cet exposé nous présentons
une méthode basée sur le couplage des monodromies locales qui utilise
largement des outils du calcul formel.
Vendredi 30 mars Markus Schweighofer (Universität Konstanz) Dérivées et sommes de carrés des polynômes.
Résumé:
On considère le problème de déterminer de façon numérique l'infimum
globale d'un polynôme f réel à plusieurs variables borné
inférieurement. Ce problème est équivalent à calculer la borne
inférieure maximale de f, donc le plus grand a tel que f-a est positif.
Bien que ce problème soit très difficile à résoudre, il existe des
algorithmes très efficaces pour calculer le plus grand a tel que f-a
est une somme de carrés de polynômes. Malheureusement la positivité
d'un polynôme peut rarement être certifiée par l'écriture comme somme
de carrés. De ce fait, Demmel, Nie et Sturmfels ont récemment essayé de
surmonter ce problème en ajoutant des idées classiques du calcul
différentiel. Ils ont montré l'existence des certificats appropriés
pour la positivité d'un polynôme sur ses points critiques. Cependant la
méthode résultante ne donne pas toujours l'infimum globale non plus. Il
y a par exemple des polynômes qui, bien que bornés inférieurement,
n'atteignent pas de minimum et n'ont même pas de point critique. Afin
de pouvoir traiter ces polynômes <<difficiles>>, je
considère des ensembles S semi-algébriques contenant les points
critiques qui sont suffisament grands pour que l'infimum globale de f
soit égal à l'infimum de f sur S mais suffisament petits pour que les
certificats nécessaires de positivité existent. Pour satisfaire ces
deux exigences en même temps, j'utilise une sorte de
<<compactification algébrique de Stone-Cech>> mais aussi
des théorèmes concernants le comportement d'un polynôme à l'infini
ainsi que la théorie des points critiques généralisés et son lien avec
l'ensemble de bifurcation de René Thom.
Avril 2007
Vendredi 20 avril Richard Leroy (IRMAR) Certificat de positivité dans la base de Bernstein multivariée.
Résumé : Soit P un polynôme réel en k variables, et V un simplexe de R^k. On considère le problème suivant : P est-il positif sur V? L'objet
de cet exposé est de présenter un algorithme répondant à cette
question, et dans le cas où P est positif, fournissant un certificat de
positivité de P sur V. Il s'agit d'une écriture de P qui rend évident le fait que P soit positif sur V. Des
algorithmes basés sur des écritures en somme de carrés ont déjà été
étudiés, mais il s'agit d'algorithmes numériques. Nous présentons dans
cet exposé un algorithme exact basé sur la décomposition de P dans la
base de Bernstein associée au simplexe V, et généralisant le travail
effectué par Roy, Boudaoud et Caruso dans le cas univarié.
Mai 2007
Mercredi 23 mai, 10 h, salle 4Lourdes Juan (Texas)SO(3) torsors: classification and construction of differential equations
Mercredi 30 mai, 10h30, salle 4 Luis Tabera (Cantabrie-Rennes) Hypercercles et reparamétrisation de courbes rationnelles
Juin 2007
Vendredi 1er juin
Adrien Poteaux (Université de Limoges) Calcul du groupe de monodromie d'une courbe algébrique plane.
Résumé. Les
méthodes numériques de prolongement utilisées, par exemple
par Maple, pour calculer la monodromie d'une courbe algébrique
plane conduisent parfois à des résultats faux car les pas et les
erreurs numériques ne sont pas controlées rigoureusement. Cet
exposé présentera une méthode numérique - symbolique qui utilise des
chemins suivant un arbre de recouvrement minimum et des développements
de Puiseux tronqués pour connecter les points à chaque étape. Nous
présenterons notamment une approche modulaire-numérique des calculs des
développements de Puiseux au dessus des points critiques. Le
but de cette approche est de pouvoir ensuite controler les erreurs
numériques lors du calcul des périodes de la courbe algébrique plane,
afin d'obtenir une version effective du théroème d'Abel-Jacobi. Une
première version de l'algorithme est programée en Maple. C'est un
travail en cours dans le cadre de ma thèse dirigée par Marc Rybowicz et
Moulay Barkatou.
Vendredi 8 juin Guy Casale (IRMAR) Réductibilité et Groupoïde de Galois d'une équation différentielle.
Résumé. Après
avoir rappelé la définition du groupoïde de Galois d'un feuilletage
suivant B.Malgrange, nous expliquerons comment la connaissance du
groupoïde de Galois d'une équation différentielle permet d'obtenir des
résultats d'irreductibilité au sens de Painlevé-Nishioka-Umemura sur
cette équation. Nous regarderons plus particulièrement le cas de la
première équation de Painlevé : y'' = 6y^2+x. Vendredi 15 juin Vikram Sharma (INRIA Sophia Antipolis) Complexity of Real Root Isolation Using Continued Fractions (fichier pdf de l'exposé).
Abstract:
Vincent had proposed an algorithm for isolating real roots of a
univariate polynomial using continued fraction expansion of the roots.
However, his algorithm had an exponential running time. Akritas
had proposed a modification of Vincent's algorithm to overcome this
drawback, but the worst case bounds on the complexity of the algorithm
are based on impractical assumptions. In this talk, we will give the
first polynomial worst case bound on the running time of Akritas'
algorithm. Vendredi 22 juin Julien Roques (Toulouse) Groupes de Galois des équations aux q-différences fuchsiennes et théorème de densité.
Résumé. Le
groupe de Galois d'une équation différentielle linéaire donnée peut
être calculé par diverses méthodes, plus ou moins algébriques. Dans le
cas singulier régulier, l'une d'entre elles, de nature transcendante,
résulte du théorème de densité de Schlesinger exprimant essentiellement
le fait que les monodromies engendrent le groupe de Galois. Un résultat
de densité analogue existe pour les groupes de Galois des équations aux
q-différences fuchsiennes (J. Sauloy). Dans ce cas, les générateurs
sont construits à partir des matrices de
Birkhoff "tordues". Après quelques rappels sur ce résultat, nous
indiquerons comment il peut être appliqué pour calculer explicitement
les groupes de Galois des équations hypergéométriques basiques en
insistant sur les différences importantes avec le cas
différentiel.
Juillet 2007
Lundi 2 juillet, 10h, salle 4 Maria Przybylska (Torun Center for Astronomy) Preliminary results of the integrability analysis for homogeneous Hamiltonian systems with three degrees of freedom
Abstract: We
continue a systematic integrability analysis of the Hamiltonian
systems with polynomial homogenous potentials. This
analysis consists of two elements. At the begining we apply
necessary integrability conditions obtained from Morales-Ramis
theory to the variational equations along particular
solutions defined by Darboux points. We called this
analysis the local analysis and it gives strong conditions on
eigenvalues of the Hessian of the potential calculated at Darboux
points . In the next step we apply some universal relations between
eigenvalues calculated at different Darboux points. This two-step
analysis yields the stongest known necessary integrability conditions
and enables to attack the problem of classisfication, as complete as
possible, of integrable homogeneous potentials. In the previous works
such analysis was done for Hamiltonian systems with two degrees of
freedom. Now some preliminary results for Hamiltonian systems with
three degrees of freedom will be presented. Also the problems appearing
durring the passage from two to three degrees of freedom will be shown
as well as new integrable potentials.
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